Les examens à faire avec la sarcoïdose




La sarcoïdose est une maladie inflammatoire qui touche préférentiellement les poumons et qui reste encore très mystérieuse aujourd’hui malgré les nombreuses recherches effectuées. Tout ce qu’on sait à peu près pour l’instant, c’est qu’elle pourrait être provoquée par un agent agresseur inhalé par le patient si les poumons sont les principaux organes touchés. Cette pathologie reste donc encore une véritable énigme que tous tentent de résoudre grâce à différents examens.

Un diagnostic qui demande du temps



Les médecins sont unanimes sur ce point : diagnostiquer la sarcoïdose demande du temps en raison justement de son grand mystère. Au début, on peut penser à un asthme ou à une grippe tenace, ce qui explique pourquoi il faut du temps pour poser un diagnostic définitif. Toutefois, pour être certains du diagnostic, les médecins prélèvent généralement un échantillon histologique de l’organe concerné.

Puis, pour voir si les poumons sont atteints, on effectue une bronchoscopie. Si on se trouve face à une sarcoïdose, il est alors nécessaire de connaitre le développement et l’ampleur de la maladie au moyen de différents examens comme :

  • l’analyse d’urine
  • l’analyse du sang
  • l’examen de la fonction pulmonaire
  • le scanner
  • diverses radiographies

La radiologie pulmonaire



C’est l’examen fondamental parmi les consultations paracliniques étant donné qu’il met facilement en évidence si oui ou non il y a des adénopathies médiastinales éventuellement associées à une infiltration pulmonaire. Notons que les adénopathies médiastinales sont une augmentation du volume des ganglions se situant entre les deux poumons ou le « médiastin ».

L’analyse du sang

Cet examen permet de suivre l’évolution de la pathologie, car elle détermine concrètement le dosage de l’enzyme de conversion présent dans le sang et sécrété par les granulomes, des tumeurs vasculaires inflammatoires apparaissant sur la peau, des muqueuses ou des organes internes et pouvant contenir du pus.

Le scanner

Le scanner est le meilleur examen qui permet de déterminer clairement le stade de la maladie grâce à la présence ou non d’adénopathies, une inflammation d’un ou de plusieurs ganglions lymphatiques.

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